La conservation de la faune du Lac Gervais devient encore plus importante et urgente avec les changements climatiques.
Parmi les enjeux importants: protéger les aires de nidification des oiseaux, les routes de ponte des tortues, les frayères, et préserver les milieux humides du lac qui sont riches en biodiversité, et adopter les bonnes pratiques pour l'ensemencement.
Information sur l'ensemencement durable
Une grande étude est en cours dans notre région pour documenter les bonnes pratiques d'ensemencement qui protègent les espèces indigènes et qui soutiennent la pêche sportive. On cherche à documenter comment l'ensemencement peut être optimisé, s'il en vaut l'investissement et s'il nuit aux populations autochtones de poissons et d'autres espèces aquatiques.
Pour le moment, plusieurs documents de de référence sont disponible au Ministère pour les règlements et les outils de soutin, quoique certains de ces documents datent de plus de 14 ans.
Les changements climatiques augmentent déjà considérablement la température des lacs dans les pays nordiques. Une importante étude est en cours en Colombie Britannique pour identifier les gènes de sous-espèces de truite arc en ciel natives leur permettant de mieux résister aux hausses de température, dans le but d'utiliser ces espèces pour les ensemencements.
Comme l'APLG a annoncé que 2024 sera une année d'ensemencement du lac Gervais, il serait important de:
vérifier les températures et concentrations d'oxygène dissous dans le lac Gervais pendant les périodes très chaudes de l'été
de bien choisir les espèces et les écotypes à ensemencer les mieux adaptés et causant le moins de disruption aux espèces indigènes du lac. La présentation de Thibault (2014) résume les enjeux d'ensemencement. La thèse d'Olivier Morissette en 2019 maintenant Biologiste au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec montre l'importance de choisir le bon écotype pour ne pas causer le déclin des populations autochtones.
Comments